les murs blancs….

Décharge illégale, activité illicite?  c’est bon, circulez…

Notre association a produit un recours hiérarchique auprès du Préfet de Seine et Marne contre une autorisation de travaux accordée à la société CIV par ailleurs « accrochée » par deux arrêtés préfectoraux pour décharge illégale et activité illicite de stockage et de transport de matériaux.

Réponse des services de l’Etat à notre association? aucune!

Ah si, un déplacement de la D.R.I.E.E le 3 octobre 2017 et les réserves levées le 17 octobre 2017…..

 

 

recours préfet p1

recours préfet p2

recours préfet p3

 

 

 

 

 

LES GATEAUX DE TATIE TERZEO

Le titre peut paraître comique, voire ridicule, cependant le nom de gâteau est bien le terme « technique » utilisé par cette entreprise pour parler des déchets qu’elle compte stocker.

Et bien évidement, elle nous vend le concept comme une pâtisserie innovante et vertueuse.

Ceci dit, pour réaliser leur fonds de commerce sur le terrain entre Villenoy et Isles lès Villenoy, elle a besoin de convaincre que ces « gourmandises » sont de gentils mono-déchets.

 Là déjà, c’est un peu moins vendeur ! Mais est-ce réellement le cas ?

 Une équipe de notre association composée de personnes beaucoup plus sérieuses que moi se sont penchés entre autres sur cette question en respectant une approche scientifique. Ses travaux apportent une réponse….

Je ne souhaite pas vous donner un résumé du contenu et de la conclusion exacte de leurs travaux, je ne pourrais que le dénaturer. Je vous invite donc à le consulter. Cependant je vais vous donner une piste à ma sauce pour vous convaincre de le faire.

 Pour qu’il s’agisse de mono-déchets il faut que ces « gâteaux » soient composés d’ingrédients de même nature.

Seulement, dans le cas présent (et là je vais me hasarder à un parallèle assumé), il faudrait accepter l’idée qu’une quiche lorraine et une tarte normande, de par leur forme et le pourcentage d’ingrédients identiques qui les composent soient à même d’être servi dans la même assiette sans que l’une ne    dénature l’autre.

Le raccourci est facile, certains seraient même tentés de relever le gant. Toutefois il s’agit là  de « gâteaux » TOXIQUES dans une assiette de plusieurs hectares et de plusieurs dizaines de mètres de profondeur. Les goûteurs sont tout désignés et comme le projet ne prévoit à aucun moment de faire la vaisselle, voire prévoit de ne pas la faire, j’ai une petite idée de qui fera la plonge.

Les risques et les dangers qui existent dans ce sujet sont potentiellement très graves.

 Croyez moi, nous sommes loin des conséquences d’une expérience gustative hasardeuse.

 S.B

PROTÉGEONS NOS GRAVILLONS !

TERRE ARSÉNIÉE : UNE SITUATION DANGEREUSE POUR LA POPULATION AVOISINANTE !

Les commissaires enquêteurs considèrent qu’il faut un plan de résorption des terres polluées du sarcophage car il n’est pas envisageable de laisser perdurer une situation aussi dangereuse pour la population avoisinante.

Mais alors si ces terres enfouies dans un sarcophage sont aussi dangereuses pour la santé, qu’en est-il du reste du site dont les terres sont polluées à l’arsenic et ne sont pas même pas « protégées » dans un sarcophage ?

 

page 16 de l’avis motivé de la commission d’enquête:

avis motivé commissaires

TERZEO Y A PENSÉ !

TERZEO dans son mémoire en réponse page 36 pense que la pollution du site n’est pas un problème pour son exploitation si on place un forage de captage d’eau à 1 km ; ainsi l’eau ne sera pas arséniée, évitant de rendre invendables les granulats naturels valorisés !!!

Nous cherchons vainement les mots « dangereuse pour la population avoisinante »…

 

Reportons nous page 36 du mémoire en réponse de Terzeo :

mémoire de Terzeo

 

De la « philanthropie » de TERZEO aux lunettes de vue du préfet.

 

TERZEO affirme ne pouvoir dépolluer qu’1/5° du site qu’il « consent » à occuper.

(Page 35 de son mémoire en réponse à l’enquête publique.)

 

3

Pourtant TERZEO a bien accepté de prendre en charge, à la place de l’ancien exploitant, toutes les conséquences de la pollution ancienne….

(Copie de l’acte de vente SCI CEMAJU)

4

….sans aucune étude préalable de sol….

(Copie de l’acte de vente SCI CEMAJU)

 

5

….Mais pour un prix d’ami (2,00€ le m²)?

(Copie de l’acte de vente SCI CEMAJU)

 

6

 

Et avec la bénédiction des autorités de l’Etat qui vont décider du projet!

(Arrêté préfectoral numéro 06 DAIDD 1 IC 142 en date du 28 juin 2006)

 

7

 

 

 

« La commission d’enquête considère que les mesures prévues par la société TERZEO vont permettre de dépolluer efficacement l’ensemble du site »

mesure de la pollution de la nappe

La totalité du site est pollué à l’arsenic comme le montrent les relevés effectués de 2012 à 2015 sur la nappe aquifère située sous le site, à partir des piézomètre figurant sur le plan ci dessus.

pollution du site1

Mais TERZEO ne s’engage à traiter que les pollutions découvertes au cours des terrassements, qui ne représentent que 18% de l’emprise foncière!

N’ayant réalisé aucune étude de la pollution des sols, TERZEO affirme que les terres polluées ne représenterons que 3,5% des terrassements !

Comment les commissaires enquêteurs peuvent ils alors affirmer page 8 de leur rapport de synthèse:

« le choix de ce site offre une opportunité exceptionnelle pour assurer la dépollution de la zone concernée et donc de supprimer à terme des risques sanitaires potentiels diffus »

Quel crédit accorder à une entreprise qui ne voit aucun inconvénient à s’installer sur un site pollué!

Quel crédit accorder à l’enquête publique quand cette situation évoquée par le collectif « non au site de déchets dangereux TERZEO » n’a donné lieu à aucune réponse des enquêteurs et de l’entreprise.

 

 

 

 

 

 

 

 

Création du blog de l’association M.A.R.N.E

boucles de la Marne photo couverture.jpg

L’association M.A.R.N.E (Mouvement Associatif de Résistance aux Nuisances Environnementales) est née le 4 janvier 2017 dans l’action contre le projet d’installation sur les communes de Villenoy et d’Isles-lès-Villenoy (Seine et Marne) d’un centre de traitement et de stockage de déchets dangereux du BTP.

Elle prolonge l’action du collectif citoyen « Non au site de déchets dangereux TERZEO » qui a mobilisé et mobilise des centaines de riverains contre ce projet, et contribué à un large débat public sanctionné par les votes défavorables des conseils municipaux des 15 communes concernées.

La commission d’enquête publique, ignorant les critiques et s’alignant sur les positions de l’entreprise, a émis un avis favorable au projet avec des réserves qui n’ont d’autre but que de permettre à la société TERZEO de s’implanter rapidement, en dehors de tout traitement de la pollution actuelle du site.

le préfet de Seine et Marne, qui doit au final accepter ou refuser ce projet, ne peut décider d’ajouter un million de tonnes de déchets dangereux à une pollution existante.

L’association M.A.R.N.E, les collectifs citoyens, appellent les riverains et les habitants des communes impactées par le projet à se rassembler samedi 29 avril à 10 heures, devant la sous-préfecture, place de l’Europe à Meaux, afin de demander au préfet de Seine et Marne  de ne pas transformer le territoire du Pays de Meaux en poubelle du grand Paris.